Service d'Histoire de la Défense

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Service d'Histoire de la Défense (SHD) est chargé de la collecte, de l'étude, de la conservation, de la communication et de la valorisation des archives historiques et définitives du ministère de la défense.

En 2005, la défense a réorganisé ses services d'archives, créant une unité unique appelée SHD (Service Historique de la Défense).

Fusion des services historiques des armées : terre, marine, air et gendarmerie (SHAT, SHM, SHAA, SHGN) + archives de l'armement et du personnel civil + Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives + les Ordres, Médailles et Décorations Salles de lecture

Le Service historique de l'armée de terre détient exclusivement les archives de l'armée régulière française

Sont communicables au public 
  • - après 30 ans, tous les documents d'archives publiques ne relevant pas des délais particuliers figurant ci-après,
  • - après 60 ans, les documents contenant des informations mettant en cause la vie privée ou intéressant la sûreté de l'État ou de la Défense nationale,
  • - après 100 ans, les documents relatifs aux affaires portées devant les juridictions
  • - après 120 ans à partir de la date de naissance des intéressés, tous les dossiers de personnels,
  • - après 150 les dossiers comportant des renseignements individuels à caractère médical.

SHD Vincennes

archives du ministère de la défense (et des ministères qui l'ont précédé), des organismes interarmées, de l'armée de terre, de l'armée de l'air, de la gendarmerie nationale, de l'état-major de la marine et des organismes de la marine basés en Ile-de-France. Bibliothèque spécialisée dans le domaine de la défense.

SHAT (Armée de Terre):

Précisions complémentaires pour faire une recherche :

  • paroisse d'origine,
  • année de naissance,
  • la période supposée d'enrôlement ainsi que le nom de son capitaine de compagnie (ou au moins celui du colonel de son régiment) grade,
  • et indispensable: le nom du régiment

GUIDE SOMMAIRE DES RECHERCHES CONCERNANT LES MILITAIRES

Conformément aux dispositions de la loi sur les archives du 3 janvier 1979, un dossier de personnel n'est communicable que 120 ans après la naissance de l'intéressé. Il n'existe pas de fichier alphabétique général des militaires ayant servi dans l'armée française. Sans un minimum de renseignements précis (nom, prénoms, date et lieu de naissance, régiment, grade...) le chercheur s'expose à une démarche et, le cas échéant, à des frais inutiles.


Les répertoires des dossiers d'officiers supérieurs et subalternes et des dossiers de pensions militaires conservés dans les fonds du ministère de la guerre sont en ligne ! Ils représentent plus de 36 000 pages et permettent d'identifier à distance les cotes de près de 900 000 dossiers.

Les répertoires des [http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/contenu/ead.html?id=FRSHD_PUB_00000003_ead| sous-séries 3 à 7 Ye] (dossiers individuels des officiers, à l'exclusion des officiers généraux, ayant quitté le service entre 1791 et 1940)
et des sous-séries [http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/contenu/ead.html?id=FRSHD_PUB_00000004_ead| 2 à 9 Yf et 11 Yf] (dossiers de pension de 1801 à 1926) ont été numérisés en mode image et sont maintenant accessibles sur le site internet.

OFFICIERS GENERAUX
  • cinq séries chronologiques, plus une pour les officiers généraux assimilés.
  • Ce n'est qu'à partir du milieu du 18ème siècle qu'apparaissent des dossiers individuels.
Usuels 
      • Chronologie historique-militaire de M. Pinard, notices biographiques des origines à 1762 *Dictionnaire biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814)
OFFICIERS
    • - à partir de 1705, revues d'inspection classées par régiment (série Xb infanterie, Xc cavalerie), **- en 1715, contrôles collectifs par grade et par régiment (renseignements très succincts nom, grade)
    • - à partir de 1762, contrôles par régiment
    • - à partir de 1740, dossiers de demandes de grâces, classés alphabétiquement, mais comportant de nombreuses lacunes ; état civil rarement précisé.

L'indication du régiment dans lequel l'officier a servi est souvent indispensable

    • - de 1779 à 1790, série de pensions sur le trésor royal, répertoire alphabétique
    • - de 1791 à 1848, dossiers au sens actuel du terme; classement alphabétique à partir de 1801, le même personnage peut avoir également un dossier de pension,
    • - de 1848 à 1968, plusieurs séries de pensions puis séries numériques

Les dossiers des officiers (active ou réserve) rayés des cadres après 1968 sont conservés par le BCAAM de Pau.

NOTES 
  1. Les renseignements sur les officiers, qui ont quitté le service antre 1792 et 1798, se trouvent souvent aux Archives nationales, dossiers des comités militaires (séries AFII et AFIII).
  2. Les dossiers de pensions et les dossiers postérieurs à 1848 sont classés selon la date de fin des services. C'est donc ce renseignement qui permet une identification rapide.
Troupes des colonies
Officiers et soldats au 18ème siècle : archives conservées par le Centre des Archives d'Outre-mer d'Aix-en-Provence (registres D 2c, dossiers E colonies et EE)

=====SOUS-OFFICIERS ET HOMMES DE TROU La trace d'un sous-officier ou soldat peut être retrouvée à Vincennes, à partir de 1716 jusqu'à 1875 environ, uniquement si le régiment dans lequel il a servi est connu. (à l'exception des militaires pensionnés de 1801à 1914). PE=====
Les "contrôles" de militaires du rang ne commenceront qu'à partir de 1716. Il est donc impossible de reconstituer la carrière militaire d'une personne qui autait servi avant cette date.
Jusqu'en 1786, les Contrôles sont dépourvus, de tables alphabétiques. Pour retrouver facilement un militaire il est préférable de connaître sa compagnie (le nom de son capitaine).
Après 1786, une table alphabétique est placée à la fin de chaque volume.
La série R des archives départementales permet, éventuellement, à partir du registres du recrutement, de connaître le régiment et la date d'incorporation d'un conscrit.
Cette série existe avec des lacunes (variables selon les départements) depuis 1793 environ.
La série de contrôles postérieure à 1875 n'a pas été conservée : on ne dispose dès lors que des registres du recrutement détenus par les archives départementales.

le SHAT ne détient pas les dossiers des militaires non officiers de la guerre 1914-1918
ni aucun instrument de recherche permettant leur identification. L'état des services (affectations, campagnes, blessures, actions d'éclat, citations, décorations) doit être recherché auprès des archives départementales du lieu de recrutement.
  • - Militaires nés entre 1847 et 1907, classes 1867 à 1927 : archives départementales du lieu de résidence de l'intéressé lors de son incorporation (domicile à l'âge de 20 ans)
    • pour les militaires recensés en Algérie : Centre des Archives d'Outre-mer (29, chemin du moulin Detesta, 13090 AIX-EN-PROVENCE)
    • pour les français recensés à l'étranger : Centre des archives diplomatiques (17, rue de Casterneau, BP 1033,44036 NANTES CEDEX 01)
  • - Militaires nés entre 1908 et 1948, classes 1928-1968 : Bureau Central d'Archives Administratives Militaires (caserne Bernadotte - 64023 PAU CEDEX).

Un fichier alphabétique des morts pour la France des guerres de 1914-1918 et 1939-1945, est conservé par le Ministère de la défense, Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives (37, rue de Bellechasse, 75700 PARIS). Ce service peut préciser le département de recrutement, le régiment, les date et lieu de décès ou de disparition, le lieu d'inhumation. - à partir de la classe 1969 : Bureau du service national dont dépend l'intéressé.

Légion étrangère
suivant la date de fin des services :
  • - avant 1909, SHAT, registres matricule, série 48Yc
  • - après 1909, Commandement de la Légion étrangère, Bureau des anciens, BP 38, 13998 MARSEILLE ARMÉES
DIVERS

Le Service historique de l'armée de terre détient exclusivement les archives de l'armée régulière française ;

  • les services accomplis dans la garde nationale ou dans la garde nationale mobile (1870-1871) se retrouvent aux archives départementales.

La médaille de Sainte-Hélène fut instituée en 1957 par Napoléon III pour être décernée à tous les survivants des guerres de la Révolution et de l'Empire, français et étrangers. On ne peut retrouver la trace d'un titulaire que si le régiment dans lequel il a servi est connu. Les zouaves pontificaux formaient un corps de volontaires au service du Pape, qui n'appartenait pas à l'armée française. Se renseigner auprès des Archives secrètes vaticanes, 00120 CITE DU VATICAN. Concernant les volontaires de l'Ouest en 1870-1871 (ex-zouaves pontificaux) : Association du Général de Sonis, 28140 LOIGNY-LA-BATAILLE.

Les douaniers ne sont pas militaires
Se renseigner auprès du Centre de documentation historique du musée des douanes (BP 60, 33024 BORDEAUX Cedex)
Les cantinières
au même litre que d'autres fournisseurs, étaient des entrepreneurs privés autorisés à exercer leurs activités auprès des troupes. Elles n'étaient pas employées militaires, et n'apparaissent donc pas dans les effectifs.
Les infirmières et ambulancières
pendant la guerre 1914-1918, n'étaient pas militaires. Se renseigner auprès du Centre des archives de la Croix rouge, 19 rue de la Paix, 1202 GENEVE, SUISSE.

SHM: (Armée de mer)

On distingue :

  • 1. Les registres matricules où on trouve des listes de marins année par année et au fil de leur carrière. Ils se trouvent dans les ports (Brest, Cherbourg, Toulon, Lorient, Rochefort). On y trouve un état civil détaillé (date et lieu de naissance, noms et prénoms des parents, date et lieu de mariage, nom et prénom de l'épouse et des enfants, état de service, grades et blessures).
  • 2. Les rôles d'équipage qui donnent la composition moins précise de l'équipage des bateaux. Même lieu d'archivage.recherche par nom de navire !

A Vincennes, on ne peut trouver des dossiers individuels que pour les officiers et sous-officiers ayant exercés après 1789. Sous l'ancien régime, il faut les chercher aux archives nationales (CARAN).

Cependant une table alphabétique en a été dressée et une copie de cette table figure à Vincennes. Les dossiers de pension qui peuvent donner d'utiles renseignements sur la famille, tant pour les équipages que pour les officiers sont à Vincennes.

Précisions complémentaires
  • Port de référence
  • Nom du bateau (impératif)
  • Date d'embarquement.

SHD Brest

Le centre d’archives de la marine en Atlantique et dans le Pacifique

Le SHD à Brest collecte, conserve et communique les archives produites par les forces, les unités et les services de la marine dans la zone et la région maritimes Atlantique (océans Atlantique et Pacifique, en Antarctique et dans les territoires limitrophes, missions à l’étranger, délégation maritime auprès des organismes internationaux).Il est d’abord un centre d’archives contemporaines, puisque la plupart des archives antérieures à 1945 ont été détruites pendant la Seconde Guerre mondiale. Sa proximité avec les autorités maritimes de la région Atlantique lui permet d’entretenir des liens étroits avec les services versants (conseil et formation à la gestion de l’archivage). Il n’en conserve pas moins des fonds remontant à la fin du 17ème siècle, témoins de l’activité navale et maritime en Bretagne depuis l’Ancien Régime : correspondance des autorités maritimes locales (intendant de la marine, préfet maritime) avec le ministère, fonds des quartiers de l’inscription maritime du nord de la Bretagne, matricules du personnel…

SHD Cherbourg

Le centre d'archives de la marine en Manche et mer du Nord En matière d'archives, l'antenne a compétence sur les unités, forces, bâtiments, directions, établissements, services, écoles, organismes de la marine nationale rattachés à l'arrondissement maritime de la Manche et de la mer du Nord, lequel s'étend sur plus de 870 km de côtes de la baie du Mont Saint-Michel à la frontière de la Belgique.

Les fonds les plus remarquables sont les suivants 
  • - archives du commandement de la Marine à Cherbourg, des débuts du port militaire sous Louis XVI jusqu'à 1947 (série A) ;
  • - papiers de l'arsenal maritime et des chantiers navals militaires de Cherbourg, plans et dossiers de bâtiments militaires à voiles et à vapeur construits à Cherbourg, 18ème-20ème siècles (série G) ;
  • - papiers de la direction des travaux hydrauliques de Cherbourg, milliers de plans immobiliers des digues de la rade, de l'arsenal, du port de Cherbourg, des fortifications, casernes, bureaux, sémaphores, etc., de la Marine nationale au sein de tout l'arrondissement maritime, 18ème-20ème siècles (série K) ;
  • - fonds du Génie : plans d'édifices militaires relevant du génie en Normandie, 19ème siècle ;
  • - fonds des divers quartiers maritimes de l'arrondissement maritime de Cherbourg : matricules des gens de mer, matricules des bâtiments civils, rôles d'armement et désarmement des bateaux de pêche, commerce, plaisance, 18ème-20ème siècles (série P) ;
  • - fonds Amiot : fonds privés de plusieurs sociétés de construction aéronautique ou navale, civile ou militaire, fondées par Amiot, industriel cherbourgeois (1916-1987) ;
  • - série continue, en perpétuel accroissement : versements de la préfecture maritime et de toutes les unités de la Marine nationale implantées dans l'arrondissement maritime (depuis 1945).

SHD Lorient

Les fonds d'archives Le service historique de la défense à Lorient, lointain héritier du dépôt des archives de la compagnie des Indes organisé dans ce port dès 1733, fut le centre d’archives de l’arrondissement maritime de Lorient jusqu’à la suppression de ce dernier, en 2001. Il ne reçoit plus d’archives depuis 2000. Les bombardements de février 1943, qui anéantissent Lorient et son port au moment le plus intense de la bataille de l’Atlantique, détruisent tous les documents qui n’avaient pas été mis à l’abri au début de la Seconde Guerre mondiale. Les 4300 mètres linéaires d'archives de l'antenne de Lorient se répartissent pour l'essentiel en six sous ensembles :

  • - des séries d'Ancien Régime (fonds de la Compagnie des Indes, correspondance de la Marine royale, rôles et registres du système des classes) consultables sur microfilm ;
  • - des documents en provenance des établissements hors les ports des constructions navales de Ruelle, Indret et Guérigny du 18ème au 20ème siècle ;
  • - les fonds de l'inscription maritime en Bretagne Sud (quartiers de Concarneau, Port-Louis, Lorient, Auray, Vannes, Redon, Groix, Belle Ile) du 19ème siècle jusqu'en 1940 ;
  • - les fonds de l'arrondissement maritime de Lorient de 1946 à 2000, représentatifs de l'importance de ce port pendant la période de la reconstruction et de la Guerre froide ;
  • - les archives de la Marine en océan Indien du 19ème siècle jusqu'en 2000 (division navale de l'océan Indien, Marine à Madagascar, Djibouti, La Réunion, ALINDIEN) ;
  • - les archives courantes de la force des fusiliers marins et des commandos et de l'école des fusiliers marins, depuis les années 1950.

SHD Rochefort

Le SHD à Rochefort concentre une part importante de la mémoire de la marine de guerre française, dont le port et l'arsenal de Rochefort constituèrent une pièce maîtresse de la fin du 17ème siècle au début du 20ème siècle, tête d'une préfecture maritime couvrant la portion du littoral comprise entre la Vendée et la frontière avec l'Espagne. Des archives patrimoniales, reflétant l'histoire de la marine française du 17ème au 19ème siècle

Quelques fonds sont plus particulièrement remarquables 
  • - fonds de l'intendance de la marine de Rochefort (série E) : série complète depuis la fin du 17ème siècle, qui retrace toute l'histoire de la marine atlantique sous l'Ancien Régime, et parfois au-delà, puisque l'intendant de la marine de Rochefort est également l'intendant de la généralité de La Rochelle pendant le premier tiers du 18ème siècle ;
  • - service de santé (série F) : dont le fonds de l'hôpital de la Marine de Rochefort, qui abrita la première école de médecine navale au monde ;
  • - fonds de la direction locale des constructions navales (série G) : elle regroupe plusieurs milliers de plans de navires depuis le 18ème siècle jusqu'au début du 20ème siècle et quelques milliers de plaques de verres représentant l'arsenal de Rochefort dans le dernier tiers du 19ème siècle ;
  • - fonds de la direction locale des travaux maritimes (série K) : plus de 5000 plans antérieurs à 1945, principalement des bâtiments composant l'arsenal de Rochefort et les forts protégeant la rade de l'île d'Aix, dont le Fort-Boyard ;
  • - justice maritime (série O) : fonds du bagne de Rochefort, actif de 1766 à 1852, dont les registres matricules des forçats, et du tribunal maritime permanent de l'arrondissement maritime (procès de l'affaires des brûlots et de la Méduse) ;
  • - fonds des quartiers de l'inscription maritime, de la Vendée à la frontière espagnole (série P) : matricules de tous les marins, rôles d'armement et de désarmement des bâtiments de commerce, de pêche, de plaisance...

SHD Toulon

Le centre d’archives de la marine en Méditerranée et dans l'océan Indien

Le SHD à Toulon collecte, conserve et communique les archives produites par les forces, les unités et les services de la marine dans la zone et la région maritimes Méditerranée ainsi que, depuis 2000, dans la zone de l'Océan Indien. Formation des producteurs d'archives, mise au point de tableaux de gestion des documents, autant d'outils que met progressivement en place le SHD à Toulon pour faire face à une production administrative en pleine expansion et permettre, à terme, la collecte des données électroniques. Avec environ 18 km d'archives, le SHD à Toulon est le plus important centre d’archives de la marine en France. Ses fonds permettent notamment de retracer toute l'histoire de la marine en Méditerranée du 18ème siècle à nos jours. Les archives en provenance de la marine en Afrique du Nord, rapatriées dans les années 1960 et en cours de classement, apportent un éclairage unique sur la marine française de la période de l'Entre-deux-guerres, de 1918 à 1939.

Une bibliothèque spécialisée dans le domaine maritime La bibliothèque du SHD à Toulon est une bibliothèque spécialisée en histoire maritime, histoire des marines de guerre, de commerce, de pêche et de plaisance. Elle comprend actuellement plus de 36000 ouvrages et 10000 volumes de périodiques et est une des plus grandes bibliothèques de l’agglomération toulonnaise.

SHAA (Armée de l'Air)

Le SHAA est récent, puisqu'il a été créé en 1934 (année de la création de l'armée de l'air) ; généalogiquement, c'est moyennement intéressant pour 2 raisons :

  • -1°) on ne remonte pas très loin dans le temps
  • -2°)la population militaire passée dans l'armée de l'air est plutôt limitée par rapport aux masses passées dans l'armée de terre, MAIS...


Deux sources intéressantes sont à signaler :

    • -Un fichier nominatif des hommes (de l'armée de terre) ayant servi l'aviation pendant la guerre de 14 (pilotes, observateurs..., surtout issus de la cavalerie.)

Le fichier n'est pas consultable directement ; il faut fournir a priori au président de salle nom, prénom, date et lieu de o de la personne recherchée ; celui-ci prête alors la fiche si le signalement correspond. Ce que contient cette fiche sert de base de recherche, car on y trouve l'état civil, la filiation, les unités servies, les fonctions occupées, les grades successifs. Un bon point de départ.

Plus tard, ce fichier devrait être consultable sur Internet, m'a affirmé le président de salle.

    • -Des dossiers individuels d'officiers aujourd'hui + et nés avant 1905, de l'armée de l'air, ou ayant intégré l'armée de l'air à partir de 1934. En salle de lecture, on trouve un inventaire nominatif alphabétique (sous série 1P) de ces officiers, leur date et lieu de o, avec l'indication de la cote de leur dossier individuel. Le dossier n'est pas directement accessible car on tombe sous la loi des 120 ans de délais, (voire de 150 ans s'il contient des renseignements médicaux) ; il faut alors demander une dérogation au ministre (à condition, je suppose d'être descendant direct).

Compte tenu du délai de rétention, les dossiers personnels ne peuvent être communiqués que pour des raisons administratives.

Précisions complémentaires 
ville d'origine, date de naissance, la période supposée d'enrôlement ainsi que le nom de son capitaine de compagnie (ou au moins celui du colonel de son régiment) grade, et indispensable: le nom du régiment ou de la compagnie

QUE TROUVER AU S.H.A.A. ?

10 km linéaires d'archives papier produites par l'aéronautique militaire, puis l'armée de l'Air :

  • - l'aéronautique militaire avant 1914 Série AA
  • - l'aéronautique militaire de la Première Guerre mondiale Série A
  • - l'aéronautique militaire, puis l'armée de l'Air durant l'Entre-deux-guerres Série B
  • - les forces aériennes d'outre-mer et les interventions extérieures -Série C - Série I (Algérie)
  • - la Seconde Guerre mondiale Série D
  • - l'administration centrale "Air" depuis 1945 Série E
  • - les commandements territoriaux et le*s bases aériennes Série F - les unités volantes Série G
  • - les grands commandements Série H
  • - la documentation technique Série K
  • - les dossiers administratifs du personnel militaire de l'armée de l'Air Série P
  • - les archives entrées par voie extraordinaire (dons, acquisitions) Série Z

Plus de 16 000 ouvrages spécialisés en aéronautique, civile et militaire, française et étrangère, en histoire militaire et diplomatique, en histoire contemporaine et en sciences politiques, depuis la seconde moitié du XIXe siècle.

Près de 800 titres de périodiques spécialisés, morts ou courants, français et étrangers.

  • - 5 000 000 photographies aériennes, depuis l'Entre-deux-guerres.
  • - 3 000 000 images.
  • - 100 000 photographies inventoriées individuellement.
  • - Plus de 800 témoignages oraux d'acteurs de l'histoire de l'aéronautique militaire, depuis la Première Guerre mondiale, représentant plus de 3 000 heures d'écoute.
  • - Près de 5000 films et cassettes vidéo.
  • -Près de 900 insignes homologués des unités de l'armée de l'Air et une riche collection d'insignes anciens.

SHGD (Gendarmerie)

{...}

Annexe

Entraide

[http://www.francegenweb.org/~entraide/formu.php?dep=shd Entraide au SHD de Vincennes]

D'autres renseignements ?

Visitez [http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/ les pages officielles du SHD] ou la rubrique "Mémoire, Histoire et Patrimoine" du Ministère de la Défense.

Contenu 
  • le centre d'études d'histoire de la Défense
  • les services historiques de l'Armée de terre, de la Marine, de l'Armée de l'air, de la Gendarmerie
  • le patrimoine militaire
  • la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives
  • les Ordres, Médailles et Décorations
  • Petite encyclopédie de la musique militaire