Clos Bruneau (5e) : Différence entre versions

De WikiGenWeb
Aller à : navigation, rechercher
m (Description : relecture)
m (relecture)
 
(4 révisions intermédiaires par le même utilisateur non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
Le '''clos Bruneau''', ou Brunel, est un ancien clos parisien.
+
Le '''clos Bruneau''', ou Brunel, est un ancien [[lieu-dit]] et un ancien clos parisien.
  
 
== Description ==
 
== Description ==
Ligne 10 : Ligne 10 :
 
La [[rue Jean de Beauvais]] est ouverte sous le nom de rue du Clos Bruneau, puis rue du Clos Bruneau dite Jean de Beauvais. Elle s'est appelée [[rue Saint-Jean de Beauvais]].
 
La [[rue Jean de Beauvais]] est ouverte sous le nom de rue du Clos Bruneau, puis rue du Clos Bruneau dite Jean de Beauvais. Elle s'est appelée [[rue Saint-Jean de Beauvais]].
  
la [[rue du Clos Bruneau]] est citée dans [[le Dit des rues de Paris]] (Clos-Burniau), elle est probablement présente en l'[[Rues de Paris avant l'an 1450|an 1450]] dans le quatrième quartier de Paris sous le nom de rue de Brenot<ref>[http://books.google.com/books?id=OhNBAAAAcAAJ&hl=fr&pg=PA60#v=onepage&q=brenot&f=false Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, Volume 4 Par Jean Lebeuf p.60]</ref>.
+
la [[rue du Clos Bruneau]] est citée dans [[le Dit des rues de Paris]] (Clos-Burniau), elle est probablement présente en l'[[Rues de Paris avant l'an 1450|an 1450]] dans le quatrième quartier de Paris sous le nom de rue de Brenot<ref>[http://books.google.com/books?id=OhNBAAAAcAAJ&hl=fr&pg=PA60#v=onepage&q=brenot&f=false Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, Volume 4] Par [[Jean Lebeuf]] (p.60)</ref>.
  
 
Le clos Bruneau est cité dans une ordonnance de 1367, concernant les femmes prostituées, tenant bordel en la ville de Paris.
 
Le clos Bruneau est cité dans une ordonnance de 1367, concernant les femmes prostituées, tenant bordel en la ville de Paris.
{{Citation bloc|En 1367, Hugues Aubriot, prévôt de Paris, renouvela l'ordonnance de saint Louis, et ordonna « que toutes les femmes prostituées, tenant bordel en la ville de Paris, allassent demeurer et tenir leurs bordeaulx ez places et lieux publics à ce ordonnés et accoutumés, selon l'ordonnance de saint Louis; c'est à savoir : à [[Rue de l'Abreuvoir Maçon|l'Abreuvoir de Mascon]], en la [[Rue de la Grande Bouclerie|Bouclerie]], [[Rue Fromentel|rue Froidmentel]] près du [[Clos Bruneau (5e)|clos Brunel]], en [[Rue de Glatigny|Glatigny]], en la [[Rue de la Cour Robert de Paris|Court-Robert de Paris]], en [[Rue Baille Hoë|Baille-Hoe]], en [[Rue Tiron|Tyron]], en la [[Rue Chapon|rue Chapon]] et en [[Rue du Champ fleury|Champ-Flory]] ». Si les femmes publiques, porte ensuite cette ordonnance, se permettent d'habiter des rues ou quartiers autres que ceux ci-dessus désignés elles seront emprisonnées au Châtelet, puis bannies de Paris; et les sergents, pour salaire, prendront sur leurs biens 8 sous parisis<ref>[https://books.google.fr/books?id=o8dCAAAAYAAJ&lpg=PA257&ots=e-mna5gEzt&dq=%22champ%20Flory%22&hl=fr&pg=PA257#v=onepage&q&f=false Jacques-Antoine Dulaure Histoire physique: civile et morale de Paris, Volume 3 (p 257)]</ref>.|Jacques-Antoine Dulaure|Histoire physique: civile et morale de Paris, Volume 3}}
+
{{Citation bloc|En 1367, [[Hugues Aubriot]], [[prévôt de Paris]], renouvela l'ordonnance de saint Louis, et ordonna « que toutes les femmes prostituées, tenant bordel en la ville de Paris, allassent demeurer et tenir leurs bordeaulx ez places et lieux publics à ce ordonnés et accoutumés, selon l'ordonnance de saint Louis; c'est à savoir : à [[Rue de l'Abreuvoir Maçon|l'Abreuvoir de Mascon]], en la [[Rue de la Grande Bouclerie|Bouclerie]], [[Rue Fromentel|rue Froidmentel]] près du [[Clos Bruneau (5e)|clos Brunel]], en [[Rue de Glatigny|Glatigny]], en la [[Rue de la Cour Robert de Paris|Court-Robert de Paris]], en [[Rue Baille Hoë|Baille-Hoe]], en [[Rue Tiron|Tyron]], en la [[Rue Chapon|rue Chapon]] et en [[Rue du Champ fleury|Champ-Flory]] ». Si les femmes publiques, porte ensuite cette ordonnance, se permettent d'habiter des rues ou quartiers autres que ceux ci-dessus désignés elles seront emprisonnées au Châtelet, puis bannies de Paris; et les sergents, pour salaire, prendront sur leurs biens 8 sous parisis<ref>[https://books.google.fr/books?id=o8dCAAAAYAAJ&lpg=PA257&ots=e-mna5gEzt&dq=%22champ%20Flory%22&hl=fr&pg=PA257#v=onepage&q&f=false Jacques-Antoine Dulaure Histoire physique: civile et morale de Paris, Volume 3 (p 257)]</ref>.|Jacques-Antoine Dulaure|Histoire physique: civile et morale de Paris, Volume 3}}
  
 
Aujourd'hui subsiste le [[passage du Clos Bruneau]].  
 
Aujourd'hui subsiste le [[passage du Clos Bruneau]].  
Ligne 36 : Ligne 36 :
 
[[Catégorie:Voie citée dans le Dit des rues de Paris]]
 
[[Catégorie:Voie citée dans le Dit des rues de Paris]]
 
[[Catégorie:Voie de Paris (1450)]]
 
[[Catégorie:Voie de Paris (1450)]]
 +
[[Catégorie:Lieu-dit du 5e arrondissement de Paris]]

Version actuelle en date du 22 mai 2016 à 00:45

Le clos Bruneau, ou Brunel, est un ancien lieu-dit et un ancien clos parisien.

Description

Le clos Bruneau faisait suite au clos Garlande et dépendait du chapitre de Saint Marcel, il avait pour limites la rue Saint-Jean de Beauvais qui en a longtemps porté le nom, la rue des Noyers la rue des Carmes et la rue Saint-Hilaire.

La rue des Carmes est ouverte sous le nom de rue du Clos Bruneau, puis de rue Bruneau, puis de rue Saint-Hilaire.

La rue Lanneau est également ouverte sous le nom de rue du Clos Bruneau et porte le nom de rue Saint-Hilaire.

La rue Jean de Beauvais est ouverte sous le nom de rue du Clos Bruneau, puis rue du Clos Bruneau dite Jean de Beauvais. Elle s'est appelée rue Saint-Jean de Beauvais.

la rue du Clos Bruneau est citée dans le Dit des rues de Paris (Clos-Burniau), elle est probablement présente en l'an 1450 dans le quatrième quartier de Paris sous le nom de rue de Brenot[1].

Le clos Bruneau est cité dans une ordonnance de 1367, concernant les femmes prostituées, tenant bordel en la ville de Paris.

« En 1367, Hugues Aubriot, prévôt de Paris, renouvela l'ordonnance de saint Louis, et ordonna « que toutes les femmes prostituées, tenant bordel en la ville de Paris, allassent demeurer et tenir leurs bordeaulx ez places et lieux publics à ce ordonnés et accoutumés, selon l'ordonnance de saint Louis; c'est à savoir : à l'Abreuvoir de Mascon, en la Bouclerie, rue Froidmentel près du clos Brunel, en Glatigny, en la Court-Robert de Paris, en Baille-Hoe, en Tyron, en la rue Chapon et en Champ-Flory ». Si les femmes publiques, porte ensuite cette ordonnance, se permettent d'habiter des rues ou quartiers autres que ceux ci-dessus désignés elles seront emprisonnées au Châtelet, puis bannies de Paris; et les sergents, pour salaire, prendront sur leurs biens 8 sous parisis[2]. »

— Jacques-Antoine Dulaure, Histoire physique: civile et morale de Paris, Volume 3

Aujourd'hui subsiste le passage du Clos Bruneau.

Le clos de Garlande et le clos Mauvoisin se trouvaient au dessus du clos Bruneau.

Il ne faut pas le confondre avec l'autre clos Bruneau de la rue de Condé, près de la rue de Tournon.

Voir aussi

Notes et références

  1. [http://books.google.com/books?id=OhNBAAAAcAAJ&hl=fr&pg=PA60#v=onepage&q=brenot&f=false Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, Volume 4] Par Jean Lebeuf (p.60)
  2. Jacques-Antoine Dulaure Histoire physique: civile et morale de Paris, Volume 3 (p 257)
Il existe une page d'homonymie pour le nom "Clos Bruneau". En cas de doute, cliquez dessus.