Fontaines du décret de Saint-Cloud

Les fontaines du décret de Saint-Cloud sont 15 fontaines de Paris dont la construction est décidée par Napoléon I^er, par décret, en 1806.

Historique

En 1806, Napoléon Bonaparte décide de construire 15 nouvelles fontaines pour améliorer l'approvisionnement en eau de Paris et des Parisiens. Il n'en reste plus que 5 qui sont visibles, dont 3 qui ont été déplacées.

Fontaines

Fontaines subsistantes

1. Fontaine du Fellah, rue de Sèvres, 1806
2. Fontaine de Léda, ou fontaine de la rue de Vaugirard, ou fontaine du Regard, édifiée à l'angle des rues de Vaugirard et du Regard en 1807, déplacée en 1856 à l'arrière de la fontaine Médicis, dans le [[jardin du Luxembourg]
3. Fontaine de Mars, ou fontaine du Gros Caillou, rue Saint-Dominique, construite entre 1806 et 1808, elle était alimentée par la pompe à vapeur du Gros Caillou
4. Fontaine de la Paix, ou ou fontaine de la Paix et des Arts, édifiée place Saint-Sulpice vers 1807, déplacée en 1824 dans le marché Saint-Germain, déplacée en 1935 dans l'allée du Séminaire qui longe la rue Bonaparte
5. Fontaine du Palmier, ou fontaine du Châtelet ou fontaine de la Victoire, place du Châtelet, construite entre 1806 et 1808, déplacée, mais de seulement quelques mètres, à l'occasion du réaménagement de la place en 1858

Fontaines disparues

1. Fontaine Censier de la rue Censier
2. Fontaine de l'Institut
3. Fontaine du lycée Bonaparte, aujourd'hui lycée Condorcet, près de l'actuelle rue de Caumartin
4. Fontaine du Marché aux Chevaux puis fontaine de la rue du Jardin du Roi puis fontaine Poliveau, angle des rues Poliveau et Geoffroy-Saint-Hilaire
5. Fontaine du Parvis Notre-Dame adossée au bâtiment de l'Hôtel Dieu
6. Fontaine de la place de l'École, édifiée place de l'École ou quai du Louvre en 1806, détruite en 1854
7. Fontaine de Popincourt dite aussi fontaine de la Charité ou encore fontaine de Saint-Ambroise, édifiée rue Popincourt, près de l'église Saint-Ambroise, par l'architecte François-Jean Bralle (1750-1831), et détruite entre 1855 et 1860. Cette fontaine était alimentée par la pompe à vapeur de Chaillot. Le seul vestige qui subsiste de cette fontaine est un bas-relief, appartenant au Musée Carnavalet, scellé sur le mur au numéro 48 de la rue de Sévigné
8. Fontaine Saint-Denis, édifiée rue Saint-Denis, fournie en eaux par la pompe Notre-Dame, détruite en 1860
9. Fontaine de la pointe Saint-Eustache, ou fontaine de Tantale, angle de la rue Montorgueil et de la rue Montmartre, près de l'église Saint-Eustache, détruite vers 1855
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