Jean Pierre Augustin Petit : Différence entre versions

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* Novembre 1916 : Douaumont, Ravin de la Couleuvre, tranchée des baïonnettes, Verdun
 
* Novembre 1916 : Douaumont, Ravin de la Couleuvre, tranchée des baïonnettes, Verdun
* Octobre, Novembre 1917 : attaque de la côte 344
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* Octobre, Novembre 1917 : Verdun, attaque de la côte 344
 
* Avril-Mai-Juin-Aout 1918 : Hangard-en-Santerre, Villers-Bretonneux, Moreuil, prise de Passel, prise de Noyon
 
* Avril-Mai-Juin-Aout 1918 : Hangard-en-Santerre, Villers-Bretonneux, Moreuil, prise de Passel, prise de Noyon
 
* Novembre 1918 : Le Hérie-la-Viéville, prise de Puiseux, Hirson, prise d'Hirson, forêt de Saint-Michel, Belgique
 
* Novembre 1918 : Le Hérie-la-Viéville, prise de Puiseux, Hirson, prise d'Hirson, forêt de Saint-Michel, Belgique

Version du 5 mai 2013 à 14:26

Jean Pierre Augustin Petit, né le 15 avril 1882 à Oris-en-Rattier (Isère) et décédé le 21 décembre 1967 à Gières (Isère), était un officier de l'armée française qui participa à la pacification du Maroc et à la Première Guerre mondiale au sein du 2e régiment de tirailleurs algériens (2e RTA) de l'Armée d'Afrique.

Officier sorti du rang, sept fois cité et cinq fois blessé au cours de la Première Guerre mondiale, il fut nommé chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire en 1916, à l'âge de 34 ans, puis officier dans cet ordre en 1928 et enfin commandeur en 1960. Il était également titulaire de la Croix de guerre 1914-1918 avec 1 palme, 1 étoile de vermeil, 3 étoiles d'argent et 2 étoiles de bronze. Il termina sa carrière avec le grade de chef de bataillon.

Famille

Jean Pierre Augustin Petit voit le jour le samedi 15 avril 1882 à Oris-en-Rattier (38350). Il est le fils légitime de Jean Pierre Petit, garde champêtre, âgé de 30 ans et de Caroline Joséphine Freynet, âgée de 34 ans. Dans ce même village, un autre commandeur de la légion d'honneur a vu le jour en 1773, le général Pierre Clavel, parent éloigné du commandant Petit. Jean Pierre Augustin Petit est décédé le jeudi 21 décembre 1967, à l'âge de 85 ans, à Gières (38). Il repose au cimetière d'Oris-en-Rattier.

Etats de services

  • Date d'entrée au service : 15/11/1903
  • Date de fin de service : 1929
  • Origine comme officier : officier provenant directement du rang sans être passé par une des écoles militaires ou des cours d'élèves-officiers.
  • Service effectif : 24 ans dont 15 ans de campagnes
  • 7 citations et 5 blessures

Régiments

  • 1903 : 28e bataillon de chasseurs alpins (28 BCA)
  • 1906 : 2e régiment de tirailleurs algériens (2e RTA)
  • 1914-1918 : Aout 1914 "régiment Fellert" (futur 7e RMT) de la Division marocaine puis 1916-1918, 2e RMT de la 37e DI
  • 1919 : Régiment de marche du Levant - 415e régiment d'infanterie (415e RI) - 3e RMZT du Levant
  • 1921 : 119e régiment d'infanterie (119e RI)
  • 1924 : 31e régiment d'infanterie (31e RI)

Grades

  • Caporal : 23/09/1905
  • Adjudant : 01/12/1913
  • Sous Lieutenant : 20/9/1914
  • Lieutenant : 20/9/1916
  • Capitaine : 23/9/1921
  • Chef de bataillon : 25/10/1927

Campagnes

  • Maroc
    • 21/08/1907 au 23/10/1909
    • 1/02/1910 au 29/10/1910
    • 2/01/1913 au 1/08/1914
  • Première Guerre mondiale
    • France : du 2/08/1914 au 21/01/1919 dont 703 jours au front:
      • 2/08/1914 au 28/08/1914 (26 jours puis blessé)
      • 1/06/1916 au 30/06/1916 (29 jours)
      • 20/08/1916 au 12/11/1916 (84 jours puis blessé)
      • 26/04/1917 au 11/11/1918 (564 jours)
    • Syrie : du 22/01/1919 au 23/10/1919
    • Levant : du 24/10/1919 au 9/06/1921

Affaires auxquelles l'officier a pris part

  • 26-27-28 aout 1914 : Charleville-Mézières, Signy-l'Abbaye, bataille de la Fosse-à-l'Eau dite bataille de Launois
  • Juin 1916 : Noyon
  • Novembre 1916 : Douaumont, Ravin de la Couleuvre, tranchée des baïonnettes, Verdun
  • Octobre, Novembre 1917 : Verdun, attaque de la côte 344
  • Avril-Mai-Juin-Aout 1918 : Hangard-en-Santerre, Villers-Bretonneux, Moreuil, prise de Passel, prise de Noyon
  • Novembre 1918 : Le Hérie-la-Viéville, prise de Puiseux, Hirson, prise d'Hirson, forêt de Saint-Michel, Belgique

Décorations

Citations

1) Citation à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc Oriental

« Le 20 avril 1913, au combat de Sangal, étant agent de liaison de son capitaine, a fait preuve en portant des ordres sous le feu, de beaucoup de sang-froid et d'intelligence. A aidé à recueillir et à transmettre à l'artillerie des rensignements qui lui ont permis de diriger efficacement son tir. »

2) Citation à l'ordre de la Division marocaine N° 473 du 4/12/1915 (combats de La Fosse-à-l'Eau/bataille de Launois du 28 août 1914)

« Le 28 août 1914, a été blessé par 3 fois en portant les ordres du cdt de compagnie et en donnant les renseignements nécessaires à l'exécution de ces ordres. Malgré les douleurs et la perte de son sang, a tenu avant de se faire évacuer, à rendre compte de l'exécution de sa mission au cdt de compagnie et a été blessé une 4e fois. »

3) Citation à l'ordre de la 37e Division N° 195 du 4/12/1916 (Douaumont, novembre 1916)

« Officier très énérgique, a repris du service au front malgré une grave blessure reçue en 1914 et qui lui a fait perdre l'usage de sa main droite. S'est signalé dans la période du 2 au 10 novembre 1916 dans des circonstances climatériques très dures et sous un gros bombardement. A eu les pieds gelés, est resté néanmoins à la tête de sa troupe jusqu'à la relève. »

4) Décoré de la légion d'Honneur et de la Croix de guerre avec palme du 25/12/1916

« Blessé très grièvement au début de la guerre, a demandé à revenir au front dès sa guérison. Commande avec vigueur et autorité. »

5) Citation à l'ordre de la 37e Division N° 355 du 3/10/1918 (Passel/Noyon, aout 1918)

« Commandant de compagnie d'une bravoure et d'un sang-froid exceptionnel. Le 28 aout 1918, a brillament entrainé sa compagnie à l'attaque du village de Passel. Le 29, a pris le commandement de son bataillon dont presque tous les officiers avaient été mis hors de combat dans des circonstances rendues plus difficiles encore par la traversée pénible des marais de la Verse et un bombardement terrifiant. Entré un des premiers dans Noyon, a su amener sa troupe à temps pour repousser la contre-attaque ennemie. N'a cessé pendant les journées qui ont suivi de faire preuve des plus belles qualités militaires.»

L'historique du 2e RMT (Jules Carbonnel, Imprimerie libraire éditeur 1922, Alger) relate ce fait d'arme à Noyon (aout 1918) : "De rue en rue, de maison en maison, la bataille recommence, et le barrage reprend plus violent encore, écrasant le quartier que nous envahissons, protégeant le retrait des masses qui s'enfuient, désormais impuissantes à défendre la ville, et gagnent rapidement les pentes opposées où va se concentrer la résistance suprême. Un gros obus éclate au Poste de Commandement qui vient de s'installer : le lieutenant Bertrand est mortellement frappé ; la tête en sang, le bras gauche arraché, très grièvement blessé, le Commandant De Savy tombe à côté de lui. Plus loin meurt le jeune Sous-Lieutenant Bouklika dont la récente épaulette avait marqué la valeur, et dont les Indigènes étaient justement fiers. Le capitaine Monchy est blessé à son tour ; dans toutes les sections de grands vides se sont faits. Mais la marche reprend, la mission se poursuit ; et tandis qu'on relève les blessés, le Lieutenant Petit prend le Commandement des restes du Bataillon, et, rasant le Nord de la ville, l'entraîne jusqu'à Dame-Journe. En fin de matinée le bombardement redouble ; aux explosifs se mêle l'ypérite : il faut quitter la place désormais intenable. Trop réduites, ne pouvant gagner de l'avant, les Compagnies doivent revenir en arrière, et passent en réserve aux lisières Sud du Quartier de cavalerie dont les Zouaves viennent de se rendre maîtres"

6) Citation à l'ordre du régiment N° 295 du 5/10/1918

7) Citation à l'ordre du 8e Corps d'Armées N° 400 du 14/12/1918 (Hirson, novembre 1918)

« Cdt de compagnie exceptionnel. Le 8 novembre 1918, dans la marche sur Hirson, commandant la tête d'avant-garde, a su manoeuvrer avec persévérance et énergie sous le feu extrêmement violent et précis des arrières-gardes ennemies qui prenaient sa compagnie d'enfilade. A enlevé un nid de mitrailleuses particulièrement gênant pour la progression du bataillon et a gardé toute la journée le contact de l'ennemi, renseignant sans cesse le commandement et permettant ainsi de poursuivre le mouvement en avant sans perdre de temps. »

8) Citation à l'ordre de la brigade N° 57 du 3/04/1919 (Verdun, attaque de la côte 344, octobre-novembre 1917)

« Officier énérgique doué d'un tempérament militaire qui s'est brillamment manifesté à la tête d'une compagnie de mitrailleuse qu'il a instruite, entrainée et commandée avec distinction, obtenant dans maints combats des résultats précieux et glorieux notamment devant Verdun en octobre et en novembre 1917. Attaque de la côte 344. »

Blessures

  • 28/08/1914 à Launois/La Fosse-à-l'Eau : 4 blessures par balles et éclats d'obus
  • 12/11/1916 à Douaumont : gelures des pieds au 1er degré

Le 2e régiment de marche de tirailleurs

  • [http://www.memorial-genweb.org/~memorial2/html/base1418/resultrgt.php?arme=Infanterie&type=R.T.&n=2 Morts pour la France du 2e régiment de tirailleurs] (base Recoupements 1914-1918)

Sources

  • Annuaire des Officiers d' Infanterie pour 1923-1924 publiée par l'Imprimerie Librairie Militaire
  • Répertoire de la Légion d'Honneur, DVD
  • Dossier de pension du SHD (Cote 11Yf 9700)
  • Dossier de la légion d'honneur (Cote 19800035/888/4054)