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Ordre de Sainte Agnès

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L'Ordre de St Agnès était une congrégation religieuse. Cet ordre a été identifié dans le Cantal.
A noter aussi l'existence de "La Congrégation des soeurs de Sainte-Agnès d'Arras", par l'abbé Hoguet, vicaire général d'Arras. Les filles faisaient voeu de célibat et se consacraient à leur famille, leurs parents d'abord, puis leurs frères et soeurs, pour les autres.
Les filles faisaient voeu de célibat et se consacraient à leur famille, leurs parents d'abord, puis leurs frères et soeurs, pour les autres.
Ces femmes participaient à l'éducation religieuse, soit sur demande des familles, soit dans leur paroisse (catéchisme et surout missions).
 
Elles se reunissaient chaque dimanche à l'église ensemble.
Elles visitaient les nécessiteux et les malades. Dans les paroisses plus importantes, un autel special leur était consacré dans les églises où des messes étaient dites pour elles.
 
Elles se louaient aussi comme domestiques dans les grandes maisons où elles étaient appréciées pour leur dévouement. L'une d'entre elles fut célèbre comme cuisinière du Prefet. <ref name="Momboisse"> Maître Momboisse, féru d'Histoire et d'archives, maître de conférence</ref>
 
L'ordre de Sainte Agnès pourrait être issu de la Réforme catholique du XVIIe siècle qui, entre autres, remettait en question la place et le rôle des laïques, et notamment le cloître, comme la seule forme de vie religieuse accessible aux femmes pieuses.
 
Dans la foulée de François de Sales, Vincent de Paul, Angèle de Mérici, Marguerite Bourgeois, et bien d'autres, on voit naître divers modèles de vie religieuse hors normes, et parfois hors couvent comme les filles de paroisse, les Filles de la charité, les diverses "congrégations" externes greffées à des communautés religieuses, qui elles, demeurent cloîtrés. La résistance à de tels changements est grande, notamment de la part d'évêques qui tiennent mordicus au cloître (les Ursulines en savent quelque chose...) mais malgré tout, certains ordres séculiers finissent pas s'implanter. C'est sans doute le cas de l'ordre de Sainte-Agnes.
* Les Ménettes
Il existe à Crandelles un tiers-ordre de Ménettes (ordre religieux du Cantal créé au XVIIe siècle par les Jésuites d'Aurillac):"les filles dévotes de la Congrégation de Sainte Agnès". Celles-ci n'entrent pas véritablement en religion, elles faisaient vou de célibat, vivant quelquefois dans leur famille le plus souvent chez les autres faisant la charité, servant de garde-malade, élevant les enfants. Plus tard et jusqu'au début du XXe siècle, elles seront servantes dans les maisons bourgeoises du Cantal ou bonnes de curé.
* Sainte Agnès
Elle est célèbre Les P.P. Jésuites qui dirigeaient le collège d'Aurillac fondèrent dans tout l'univers : l'amourcette ville, le respectsous la tutelle céleste de la jeune vierge romaine, une pieuse et dévote confrèrie ou congrégation de filles comme l'enthousiasme des siècles appelle Clément XI. A la fin du XVII et au commencement du XVIII siècle, elle s'unirent pour former sa couronne. L'Eglise a inséré son nom établit dans les paroisses environnantes et dans tout le canon de la messe (le saviez-vous ?)diocèse. Par un privilège unique Toutefois, ce n'est qu'après 1707 qu'elle n'a accordé fut céee à Ytrac. Se consacrer à aucune autre sainteDieu tout en vivant dans le monde, elle lui a consacré deux fêtes et elle a prodigué dans son office les trésors de garder intacte la plus merveilleuse poésie. Saint Ambroise a jeté sur sa mémoire les fleurs de sa séduisante et douce éloquenceblelle des vertus, Saint Augustin a relevé pratiquer la perfection chrétienne en termes émus les triomphes observant une règle commune à toutes, "sans ombre de cette jeune fille brevets ni de treize ans qui subit lettres d'obédience", surtout dans les villages et les hameaux, apprendre à lire, enseigner le bûchercatéchiseme aux enfants, le glaiverappeler aux adultes, visiter, pour conserver intacte exhorter les malades, tels étaient les devoirs qu'elles devaient remplir dans la virginale blancheur mesure de leurs forces et selon l'âme. Tous les âges s'éprirent pour elle d'une passion ardente................Après l'exaltation solennelle de son corps qui fut célébrée en 1621 par le pape Paul V avec une splendeur incomparable, le culte de la jeune martyre brilla d'un plus vif éclatopportunité des circonstances.
Les PConcernant Ytrac, cette confrérie existait dés 1739.P. Jésuites De ces pièces officielles, du registre de sépulture qui dirigeaient le collège d'Aurillac fondèrent dans cette ville, sous fait toujours suivre leur nom de la tutelle céleste désignation de la jeune vierge romaine« fille dévote », une pieuse et dévote confrèrie il résulte que les membres de cette confraternité ou congrégation de filles comme l'appelle Clément XI. A la fin du XVII et au commencement du XVIII siècleétaient peu nombreux, isolés, elle s'établit disséminés dans les paroisses environnantes le bourg et dans tout le diocèsequelques villages ou hameaux. ToutefoisLes bonnes soeurs vivaient simplement, ce n'est qu'après 1707 qu'elle fut céee à Ytrac. Se consacrer à Dieu tout en vivant dans le mondeaustèrement, garder intacte la plus blelle des vertus, pratiquer la perfection chrétienne en observant une règle commune à toutes, "sans ombre se dévouant au salut de brevets ni de lettres d'obédience"leur famille, surtout dans les villages des pauvres et les hameauxdes petits, apprendre à lireet, enseigner le catéchiseme aux enfantsdans leur humble sphère, le rappeler aux adultes, visiter, exhorter les malades, tels étaient les devoirs qu'elles devaient remplir dans la mesure de leurs forces et selon l'opportunité des circonstancesapportant leur pieux concours au clergé séculier.
...Il est dit plus loin, que, concernant Ytrac, cette confrérie existait dés 1739 ... De cespièces officielles, du registre de sépulture qui fait toujours suivre leur nom Cette confrèrie a survécu dans beaucoup de paroisses aux ruines et démolitions révolutionnaires ; rien ne put la désignation de « fille dévote »renverser, il résulte que les membres de cette confraternité ou congrégation étaient peu nombreuxet, isolésaprès le Concordat, disséminés dans on la voit refleurir et prospérer comme aux premiers jours. Ce ne fut pas le bourg et dans quelques villages ou hameauxcas à Ytrac. Les bonnes soeurs vivaient simplement, austèrement<ref> Philippe Souquière, se dévouant au salut de leur famille, des pauvres et des petits, et, dans leur humble sphère, apportant leur pieux concours au clergé séculier.généalogiste</ref>
Cette confrèrie a survécu dans beaucoup de paroisses aux ruines et démolitions révolutionnaires ; rien ne put la renverser, et, après le Concordat, on la voit refleurir et prospérer comme aux premiers jours. Ce ne fut pas le cas à Ytrac
D'après Philippe Souquiere
Dans la Revue de la Haute Auvergne N° ???
Article d'Antoine TRIN, sur les Menettes ou soeurs de Ste-Agnès, 6 pages, sur les origines, leur vie religieuse, leur vie matérielle et leur déclin. Il cite dans les notes:
La vie de Catinon Menette, plusieurs éditions.
Les Menettes ou soeurs de Sainte Agnès.; Six pages, sur les origines, leur vie religieuse, leur vie matérielle et leur déclin. Il cite dans les notes:; La vie de Catinon Menette, plusieurs éditions.; Antonin Meyniel, les Menettes de Boisset dans Auvergne et Auvergnats 1909.; Armand DELMAS les Menettes de Roumegoux Paris 1904.; ArsèneVermenouze dans Flour de Brousso pages 55-61, Les deux Menettes.<ref> Revue de la Haute Auvergne, par Antoine TRIN </ref>
Armand DELMAS les Menettes de Roumegoux Paris 1904.
ArsèneVermenouze dans Flour de Brousso pages 55-61, Les deux Menettes.== Notes et références ==<references />
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