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Recherches généalogiques en Italie

138 octets supprimés, 11 août 2019 à 09:48
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==Les recherches en Italie==
Il faut fallait éviter de parler en Italie de généalogieces dernières années, car dans l'esprit des Italiens (comme d'ailleurs il n'y a pas si longtemps en France) le généalogie ne concerne que la noblesse ou n'intervient que pour les recherches d'héritiers, mais c'est en train de changer. Il faut néanmoins plutôt dire que l'on s'intéresse à l'Histoire de sa famille ! Il est très utile de pouvoir identifier l'historien local qui s'est intéressé à l'histoire du village et qui peut néanmoins apporter beaucoup au généalogiste.
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En Italie, les actes d’Etat civil ont commencé à être faits par les mairies des Communes en 1866 ; actuellement, ils sont toujours conservés par les mairies qui en délivrent une copie sur demande. Celle-ci ne délivrera qu'un certificat et non pas une copie intégrale de l'acte.
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La limite des délais de communications qui est de 60 ans. A noter que de 1805 à 1815, sous Napoléon, le Nord de l'Italie était annexée à la France qui y a instauré une administration en tous points semblable à la sienne et notamment l'Etat-civil. Les registres de l'Etat civil napoléonien sont conservées aux Archives d'Etat (équivalent des archives départementales françaises).<br />Avant 1866, seuls les curés enregistraient les baptêmes et les mariages dans leurs « Registres des âmes » qui se trouvent dans les différentes paroisses.
<br />Pour faire des recherches généalogiques dans les Archives Nationales,
<br />on peut consulter :
*- les « Registres matricules militaires » des soldats qui ont fait leur service militaire dans les deux districts militaires existant dans la province de Cuneo ; *- les « Listes de conscription » (enregistrement par classe et par Commune) ; *- les « Actes notariés insinués et enregistrés ».
<br />
Ces derniers comprennent les actes à partir de 1610, année où, dans les terres assujetties aux Comtes de Savoie, furent institués les « Bureaux d’insinuation » auprès desquels tous les notaires locaux étaient obligés de faire enregistrer les actes qu’ils avaient établis ; une copie de chaque acte notarié devait être remise au Bureau compétent territorialement. Là, les actes étaient réunis en volumes à partir desquels on faisait un index des parties contractantes. Après l’Unité italienne, ces Bureaux changèrent de nom et furent appelés « Bureaux d’enregistrement », mais ils continuèrent à avoir la même fonction.
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<br />C’est pourquoi la consultation des index des parties contractantes cités ci-dessus est une source précieuse même pour ceux qui font des recherches généalogiques ( naturellement, quand la famille est malheureusement pauvre et qu’elle n’a pas de propriété, elle n’apparaît pas parmi les parties contractantes dans la stipulation d’acquisitions, de donations, de testaments, de dots, …).<br /><br />Le personnel de cet Institut effectue des recherches pour la délivrance des copies des relevés d’états de service et des enregistrements des listes de conscription, mais il est indispensable de connaître le nom, le prénom de baptême et l’année de naissance.<br /><br />Par contre, ceux qui sont intéressés par des recherches dans les registres des « Bureaux d’insinuation et d’enregistrement » doivent faire personnellement les consultations , en venant dans la salle ouverte au public du lundi au vendredi de 8h15 à 15h35.
<br />
<br />Il existe des recencements de 1866 à 1940 "registre di populazione" avec date de naissance, mariage, décès de toute la famille.<br />Il y a également des registres d'émigration avec les noms, prénoms, filiations et lieu de destination pour ceux qui ont quitté la commune.
<br />Le délai de consultation est toujours de 60 ans.
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