Organiser les archives du chercheur. C'était surtout vrai à l'époque du papier. Une généalogie informatisée n'implique pas forcément l'utilisation d'une numérotation. Communiquer ou publier dans une revue . C'est ce qui demande le plus souvent l'utilisation d'une numérotation. La communication sert pour une recherche de cousinage. Il convient par défaut de laisser le logiciel gérer la numérotation donc des notations classiques. Mais si la notation est claire il est toujours possible d'imaginer des numérotations personnelles.
Pour la généalogie ascendante il y a une méthode indiscutable, [[Sosa-Stradonitz]].
Pour la généalogie descendante (plus délicate car aléatoire) laissez faire votre logiciel, la méthode d'Abovile étant la plus souvent utilisée dans le monde francophone. Les logiciels proposent parfois plusieurs systèmes et fournissent à l'utilisateur une souplesse et une capacité de traitement appréciables pour chaque révision. La méthode idéale n'existe pas. Il suffit de se souvenir des limites et de ne pas mélanger les usages.
Des spécification Gedcom traitent cette question et apportent un éclairage précieux et une solution organique.
*Un logiciel doit disposer d'une identification rigoureuse des personnes pour être opérationnel. Ce repérage interne est parfois indiqué à l'utilisateur, selon le choix de l'éditeur. Quand il est publié c'est une aide à l'usage pour départager les doublons par nom et prénoms. Ce numéro géré par le logiciel n'offre pas la garantie d'attribution permanente à une même personne et de toute façon reste spécifique au logiciel. C'est le RIN du [[gedcom]].
*Le chercheur face à la multiplication des documents souhaite organiser ses archives en bénéficiant d'un repérage fixe sur le modèle de la cote des archives, par exemple. Pour tirer complètement profit de cette disposition il est intéressant de reporter cette information dans un logiciel d'analyse en la laissant sous contrôle du chercheur. Quand cette disposition existe , elle est habituellement désigné 'numéro utilisateur'. Dans gedcom c'est le 'user référence number' REFN qualifié par le 'user reference type'. Le besoin du chercheur peut concerner des documents hors sa possession. Mais dans ce cas une autorité doit définir la structure avec les membres. Gedcom décrit cette situation dans RFN 'The record number that uniquely identifies this record within a registered network resource. The number will be usable as a cross-reference pointer.' Je ne connais pas d'application dans le monde des généalogistes amateurs. Pour être plus complet il faut citer le AFN à portée internationale géré par Les Mormons. "A unique permanent record number of an individual record contained in the Family History Department's Ancestral File. "
'''Méthode de numérotation des ancêtres pour l'ascendance.''' Inventée en 1590 par l'historien allemand Michel Eyzinger. (Thesaurus principum hac aetate in Europa viventium, quo progenitores eorum... simul ac fratres et sonores inde ab origine reconduntur... usque ad annum... Cologne, 1590, Editions G. Kempensem, in 8°, pièces liminaires, 223 pages (Bn : G 1760 [1]) ; réedité en 1591, in 8°, pièces liminaires, 263 pages (Bn : G 17461 [1])) Elle fut reprise en 1676 par un moine espagnol Jérôme de Sosa (Noticia de la gran casa de los marqueses de Villafranca) et en 1883 par Galton. Enfin au XIXe siècle, Stephane Kekule von Stradonitz, chimiste allemand (1829-1896), améliore la méthode et l'utilise dans son ouvrage Ahnentafel-Atlas en 1896. [En chimie pour étudier la structure du benzene et d'autres corps organiques, on entend parler de la structure de Kekule. C'est la même personne! Chimiste de metier et généalogiste à ses heures. Il a laissé à la postérité les deux composantes de son nom, une dans chaque domaine !"]
'''Anglo-saxon :''' la méthode "[[Sosa-Stradonitz]]" est aussi souvent appelée "Ahnentafel" (d'après l'ouvrage publié par Stradonitz). Ca désigne en ce cas le plus souvent une liste d'ascendance. Les logiciels anglo-saxons permettent d'éditer une liste Ahnentafel avec cette numérotation. Par contre, le plus souvent, ils n'affichent pas ce numéro dans les écrans de visualisation et de saisie contrairement aux habitudes des logiciels français pour la raison que ce numéro n'est pas fixe et dépend du choix du probant. Ils affichent le numéro fixe attribué à l'individu par le logiciel ou le généalogiste (RIN, REFN, AFN).
'''Résumé :''' Chaque ascendant direct porte un numéro déterminé. L'individu dont on étudie l'ascendance porte le n° 1. Il est appelé le de-cujus (celui dont on recherche les ancêtres). Vous avez le numéro 1, votre père porte le n° 2, votre mère le n° 3, votre grand-père paternel le n° 4, votre grand-mère paternelle le n° 5, etc.
Article technique sur http://www.histoire-genealogie.com/article.php3?id_article=248&var_recherche=numerotation+sosa
=La numérotation descendante d'[[Aboville]]= Méthode imaginée dans les années 1940 par le comte Jacques d'Aboville. (pour les francophones c'est la méthode d'[[Aboville ]] mais chez les anglophones (USA) c'est la méthode d'Henry). Elle traite tous les individus figurant dans une généalogie descendante.
'''Principe :''' Un ancêtre. Son ainé porte le N° 1, son cadet le N° 2 etc. Le premier enfant de l'ainée est le 1.1 et le premier du cadet le 2.1 etc.
Cette méthode est parfois utilisée. D'autres combinaisons sont aussi possibles. Elle traite tous les individus de VOTRE généalogie. A savoir votre ascendance avec une numérotation ascendante ET les descendants de vos ascendants en ajoutant à la suite du numéro Sosa, la numérotation d'Aboville.
'''Exemple :''' indiquer le numéro [[Sosa-Stradonitz ]] du personnage dont on veut établir la descendance (par exemple, le n° 36). Chacun de ses enfants portera ensuite le numéro de son père ou de sa mère suivi du numéro de son ordre de naissance : l'aîné le n° 36/1, la cadette le n° 36/2, le benjamin le n° 36/3, etc... On procédera par addition du numéro d'ordre de naissance pour chaque génération.
'''Exemple :''' les deux enfants de l'aîné porteront les numéros 36/1.1 et 36/1.2. Une lettre permet de différencier les différents lits. L'enfant du premier époux de la cadette portera le numéro 36/2-1a, ceux du deuxième époux porteront les numéros 36/2-2b, 36/2-3b et 36/2-4b. L'enfant unique du benjamin portera le numéro 36/3-1. On pourra ainsi repérer le nombre de générations séparant un individu de son ancêtre et par quelle branche de la famille il en est issu.