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Loiregenweb : quelques ancedotes

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La table de Peutinger est inscrite dans [http://portal.unesco.org/ci/fr//ev.php-URL_ID=22627&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html le registre « Mémoire du monde » de l’UNESCO] depuis 2007.
 
 
== Ségusiaves ? ==
http://fr.wikisource.org/wiki/La_Guerre_des_Gaules</ref>
</references>
 
 
== Victor de Laprade ==
Bibliographie :<br />
Les Symphonies, Idylles Héroïques, aux éditions Nabu Press, ISBN-10 : 1142744388
 
 
== Vous avez lu l'histoire de Louis Mandrin... ==
(1) petit hommage à Serge Gainsbourg.
 
L’Astrée est disponible dans la collection folio classique (n°1523). Edition et choix de Jean Lafond
 
 
 
== Le chemin de fer ==
 
Le département de la Loire voit la création de la première ligne de chemin de fer du continent Européen le 30 juin 1827. Elle relie Saint-Etienne à Andrézieux.
 
Sa concession est accordée en février 1823 par une ordonnance Royale signée par Louis XVIII. L’objectif est de transporter la houille issue des mines de Saint-Etienne vers le port d’Andrézieux sur le rivage de la Loire. Le charbon est ensuite embarqué sur des bateaux à destination de l’ouest de la France. La ligne mesure 20,423 kilomètres, il n’y a qu’une seule voie avec des garages pour permettre des croisements. Les travaux se sont déroulés de 1825 à 1827 sous la direction de l’ingénieur Beaunier. L’écartement des rails est de 1,45 mètre (c’est la valeur utilisée par Georges Stephenson au Royaume-Uni) ; initialement en fonte, ils seront remplacés par des rails en fer en 1837.
Les chariots sont mûs par des chevaux en montée, la gravité est utilisée dans la descente. Un cheval peut tracter 4 chariots, cela représente environ 8 tonnes de minerai.
 
En 1829, 80 000 tonnes ont transité sur la ligne. Le transport de voyageurs débute le 1er mars 1832.
 
Le 27 mars 1826, une concession pour une nouvelle ligne est attribuée aux frères Seguin. Il s’agit de la ligne Saint-Etienne - Lyon, longue de 58 kilomètres. Sa conception est différente de la première ligne : on privilégie des pentes douces et des virages larges d’une part pour améliorer la sécurité ; sur la ligne d’Andrezieux, de nombreux accidents se produisent, les chariots ont tendance à dérailler (Stendhal évoquera les accidents dans "Mémoire d’un touriste" publié en 1838) ; et pour utiliser au maximum la gravité sur le parcours, d’autre part. La ligne est mise en service le 3 avril 1832.
 
En parallèle, les frères Seguin travaillent sur les locomotives en améliorant celles de George Stephenson. A la pointe de la technologie, ils déposent un brevet le 11 février 1828 définissant le système de chaudière tubulaire. Cela permet de réduire le poids des machines de 9,5 à 6 tonnes tout en augmentant leur puissance. Un autre brevet perfectionnant le procédé est déposé l’année suivante.
 
La ligne Andrézieux-Roanne est mise progressivement en service de 1832 à 1833. Elle mesure 77 kilomètres de long.
 
En 1843, la ligne Roanne-Lyon est mise en service via Andrézieux et Saint-Etienne.
 
La première locomotive entra à Saint-Etienne en août 1844. Le dénivelé de la voix à Rive-de-Gier et le manque de puissance avait empêché leur arrivée jusque là . Elle remplace ainsi définitivement la traction par chevaux.
 
Le nombre de voyageurs montre le succès de ce nouveau moyen de transport : 171 000 voyageurs en 1834, 578 000 en 1844.
 
Aujourd’hui, la ligne Saint-Etienne - Lyon est toujours utilisée. Des TER, des trains de marchandises, et des TGV l’emprunte quotidiennement. Ainsi, Saint-Etienne est à 2h47 de Paris.
 
Pour en savoir plus :
* [http://arforez.free.fr/ les amis du rail du Forez]
* [http://vieux.saint.etienne.club.fr/chemindefer/expo200A.htm#haut "Saint-Etienne, naissance du réseau européen de chemin de fer ?"] - exposition du musée du vieux Saint-Etienne en 2000
* [http://www.laviedurail.com/culturerail/histoire/panorama/pan_origine.php?SID=20040325122833261C57A0 la vie du rail]
 
 
 
== Charles-Joseph Beauverie ==
 
Charles-Joseph Beauverie s’installe dans le Forez en 1888, près de Feurs, dans la commune de Poncins. Il va y peindre de nombreuses toiles en s’inspirant des paysages de la région.
 
Charles-Joseph est né le 17 septembre 1839 à Lyon (*). Son père Antoine était charpentier à Lyon. Il est élève à l’école des Beaux Arts de Lyon où il est formé à la gravure. Il part ensuite à Paris dans l’atelier de Charles Gleyre. Dans les années 1870, il séjourne à Auvers-sur-Oise, il y rencontre le Docteur Paul Gachet et le peintre Charles-François Daubigny de l’école Barbizon.
 
(*) Son acte de naissance est disponible en ligne sur le site des archives municipales de Lyon : Lyon mairie unique, côte 2E340, vue 187, acte 4213.
 
Où retrouver ses oeuvres ?
* au musée d’Assier à Feurs avec notamment "La foire aux cerises à Poncins" de 1885 ou "L’Oise à Auvers-sur-Oise à la fin mai", 1874-1880
* au musée des Beaux-Arts de Lyon, une peinture à l’huile : "Ramiers sur le Lignon"
Il meurt à Poncins le 5 mars 1923.
 
 
 
== Le pont d'Andrézieux ==
 
Loire, fleuve sauvage ! Le plus long fleuve de France traverse du nord au sud le département. Il reste indompté : de nombreuses crues ont laissées leur marque dans l’histoire ou le paysage.
 
C’est le cas, par exemple, du pont routier suspendu d’Andrézieux. Ce pont a été construit en 1831 sur décision du conseil général. Il est situé sur la route royale allant de Montbrison à St Etienne (Montbrison est la préfecture du département à cette époque). Avant sa construction, la traversée du fleuve se faisait en bac. A cette période, en pleine révolution industrielle, le département de la Loire est à la pointe de l’innovation, notamment avec le construction de la première ligne de chemin de fer en Europe continentale. Le pont d’Andrézieux sera donc un pont suspendu, type de construction très à la mode.
 
Lors de la crue d’octobre 1907, le niveau d’eau atteint des records. Le fleuve a créé des dégâts tout au long de son parcours : Saint-Just-Saint-Rambert, Andrézieux, Vauchette, Rivas, Feurs, Epercieux, Balbigny, Roanne payent un lourd tribu matériel et humain. Dans la nuit du 19 au 20 octobre, la crue a eu raison du pont suspendu.
 
C’est seulement trois ans plus tard qu’un nouveau pont est reconstruit. Ce pont est toujours en service aujourd’hui.
 
 
 
== Après le stéphanois, le stéphanien.. ==
 
Le Stéphanien représente la fin du Carbonifère (ère primaire). Le bassin houiller de Saint-Etienne est devenu un stratotype : une référence internationale pour une période de l’histoire de la Terre. Le terme Stéphanien a été utilisé pour la première fois par Karl Mayer-Eymar, en 1878.
 
 
== Le plus ancien de France ==
 
Le registre paroissial du village de Montarcher tenu par l’abbé Ferrier liste les baptêmes, les mariages et les sépultures depuis 1469. Il s’agit du registre BMS le plus ancien de France.<br />
Il est disponible en ligne sur le site des archives départementales à la côte : 3NUMRP1/1MIEC147X01.
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