Le syndic était le chef d'un "syndicat municipal" , association de personnes en vue de défendre des intérêts au niveau d'une communauté rurale (l'équivalent d'une commune actuelle). Un syndic n'était pas habituellement la même chose qu'un consul (équivalent de maire ou conseiller municipal) car parfois dans certaines communautés rurales avant 1790 c'est le seigneur qui contrôlait la gestion de la communauté rurale via la designation des consuls (en particulier le premier consul, l'équivalent du maire).
En cas de desaccord entre les habitants et le seigneur, pour defendre leurs intérêts face au seigneur, tous les habitants ou une partie d'entre eux se constituaient en "syndicat" pour agir ensemble. Le syndic dirigeait alors ce syndicat. Il pouvait s'opposer au "consul" qui lui était désigné sous le contrôle du seigneur.
C'est du moins ce qui ressort d'analyses Analyses d'actes que j'ai pu lire concernant lus sur la communauté rurale de Jouqueviel en Albigeois. Il nnon transposable sur d'est pas sûr que cela soit absolument transposable en Haute-Auvergneautres régions de France. Texte de Jean-Louis Dega (2002)
Exemple : Acte notarié du notaire Boyssou du 11.3.1789 (AD du Cantal)
11.3.1789, assemblée générale de la ville et paroisse de Marcolès. En l'assemblée convoquée au son de la cloche, sont comparus devant nous Pierre Destaing avocat au parlement exerçant au baillage et siège présidial d'Aurillac, juge de la ville et paroisse de Marcolès:
Sr Astorg Boyssou notaire royal, Sr Pierre Maubi, pr d'office, Pierre Devez sindic municipal, Jean Olivier chirurgien ...... viennent les laboureurs avec de temps en temps un notable sans précision de profession. Il est dit que Pierre Devez est nommé à nouveau sindic.
=== Désignation des Consuls des paroisses ===