Il serait idéal d'avoir, dans un dictionnaire des [[lieu]]x, une commune pour la configuration contemporaine et de pouvoir y rattacher des paroisses ou une orthographe ancienne. Garder les deux orthographes serait un plus car pour le chercheur l'ancienne orthographe est indispensable pour consulter les [[source]]s.
Si le nom du lieu est bien défini mais qu'il n'est pas certain que l'événement s'y soit produit l'idéal serait qu'un [[logiciel]] performant gère cette situation. Ce n'est plus une question de lieu mais de qualification pour l'usage d'un lieu (pour mémoire Griot et Originel savent le faire ).
==Quelques pratiques de logiciels==
*Arbre Généalogique : intègre une liste de communes non normalisé semble-t-il.*Heredis 2001: les champs sont Ville, Code Lieu, Département, Région, Pays, Subdivision. Les 5 premiers champs sont gérés dans une table. Ce n'est pas le cas de la subdivision.*GénéaTique 2000 : dans un même champ: nom de commune ; code département ; pays séparés par des ";" et un autre champ séparé pour la paroisse ou le lieu dit ou l'adresse **Généatique MX : gestion des lieux sur 5 champs : ville ; département ; région ; pays (dans un champ séparé par des ";") ; Lieu-dit ou paroisse (dans un autre champ). **GénéaTique 97 il y avait 3 champs séparés commune - dép. ou pays - Paroisse ou lieu-dit.
==Prospective==
La géographie physique est figée et est indépendante de la géographie politique et administrative qui est mouvante au gré du temps et des évènements. Un choix est donc à faire : le lieu est situé quelque part et dépend de quelque canton, arrondissement, district, diocèse, archidiaconé, grenier à sel, etc ...qui auront changé de nom ou de périmètre... Comme un nom de commune peut également changé ou disparaître, à l'extrême limite, ce serait ses coordonnées en latitude et longitude qu'il faudrait noter, comme le font les radio-amateurs avec le QRH pour évaluer le lieu puis ensuite la distance entre l'émetteur et le récepteur.
Mais là encore, tout peut être remis en cause par un changement d'unités ou de système de référence. Pour s'en convaincre, il suffit de regarder les marges d'une carte géographique et notamment (pour la France) celles éditées récemment par l'IGN avec ajout des coordonnées UTM-WGS84 pour utilisation parallèle avec un GPS.
<br />Dans le cadre qui nous occupe ici, il est pratique de définir 4 grands groupes de toponymes :
*1- Les mentions de lieux "officiels" correspondant aux lieux de tenue de registres d'état civil et de tous les documents administratifs correspondant au niveau de découpage du territoire le plus fin. Il s'agit des communes de 1792 à nos jours et des paroisses pour la période antérieure. L'identification précise de ces lieux, à travers leurs variations au cours du temps, est fondamentale pour retrouver les actes d'état civil, donc les lieux de naissance, mariage et décès des individus. A cette liste il serait utile d'ajouter les paroisses fiscales, ou collectes, unité de base de la collecte de l'impôt sous l'Ancien Régime et dont la liste est différente de celle des paroisses à clocher, certaines collectes ne possédant pas d'église paroissiale.
*2- Les mentions d'usage d'un nom de lieu correspondant également à une commune mais provenant d'une habitude locale. Cela peut-être un nom d'usage rencontré dans les documents (Alligny pour Alligny-lès-Cosne dans la Nièvre), d'un nom dans une langue locale (Cotliure pour Collioure dans les Pyrénées-Orientales) ou en [[latin ]] (comme pour de nombreux actes en Alsace ou en Savoie). On peut regrouper ici les noms de la période révolutionnaire (Mont-Libre pour Mont-Louis dans les Pyrénées-Orientales) et également le saint patron d'une paroisse parfois utilisé à la place du nom de la paroisse. *3- Les mentions de lieux correspondant à une fraction du territoire d'une commune ou d'une paroisse. L'identification d'un tel lieu est nécessaire pour pouvoir rattacher celui-ci à une commune et donc déterminer où se trouvent les documents administratifs, religieux ou économiques correspondants. Ces mentions peuvent concerner à des hameaux, des lieux-dits, des quartiers, ... *4- Les mentions de lieux correspondant à une zone géographique plus étendue qu'une commune. A l'inverse du cas précédent, un nom peut correspondre à un regroupement administratif de communes (canton, arrondissement, département) ou de paroisses (doyenné, évêché,...). Ce même système de regroupement est également utilisé pour caractériser des groupes de communes correspondant à une zone géographique (région agricole), une zone économique (grenier à sel), un découpage d'Ancien Régime (intendance, bailliage) ou une caractéristique (ville),... Ces regroupements de communes sont considérés ici comme des découpages "administratifs". Les systèmes de pouvoir ont également varié au cours des temps. Il est donc possible de rencontrer dans les documents des toponymes correspondant à des découpages seigneuriaux, comme le duché de Bar, ou une simple seigneurie locale. Il est donc nécessaire de pouvoir également conserver de telles mentions même si les limites territoriales ne sont pas parfaitement établies. Pour ces données, nous parlerons de découpage "féodal"."
La variabilité des toponymes entraîne la nécessité de conserver celui dans le document utilisé (aux erreurs non significatives évidentes). Ainsi, il me paraîtrait ridicule de dire qu'un de mon ancêtre, né au XVIe siècle, vient de Rogny-les-Sept-Ecluses (nom actuel officiel attribué en 1978) avant la construction du canal de Briare et des écluses en question alors que le nom de Rogny est celui porté depuis des siècles par cette commune et utilisé couramment encore aujourd'hui. La solution, pour simplifier le problème de toutes ces variantes, est d'utiliser EN PLUS du toponyme un code. Celui-ci permet d'identifier le lieu et, si possible, de le caractériser. Si, pour vous, le code INSEE est une évidence, il ne l'est pas pour tout le monde. Le code le plus utilisé est le code postal. Je suis totalement d'accord pour partir du code INSEE du fait de l'ambiguïté du code postal. Mais il convient de toujours et toujours de rappeler que le code postal n'est pas adapté. Maintenant quel code INSEE? Pour vous, vous allez me dire que c'est, pour Rogny, 89324. Pourtant, toutes les éditions officielles (et vous avez attaché de l'important, à juste raison, que ce code soit officiel) du code INSEE que je possède m'indiquent 89106324. Je suis d'accord avec vous que l'élimination du 106 est une bonne solution, car les arrondissements et les cantons évoluent, mais pas la partie commune du code INSEE qui reste, par construction, fixe (elle n'est jamais réattribuée en cas de disparition de la commune). Mais encore faut-il dire que l'on utilise une partie seulement du code INSEE "à cause de la variabilité historique" du code! Cette remarque n'est pas neutre, car c'est la même remarque que je vais utiliser pour "choisir" un des codes INSEE pour une commune, et pas le même que vous.